• Un sacrifice de louange

    Un sacrifice de louange

    “Offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange…” He 13. 15

    Quand Dieu vous guérit d’une maladie incurable, vous accorde l’enfant dont vous rêviez sans pouvoir l’obtenir, bénit votre vie d’une manière ou d’une autre, comment ne pas Le louer et Le remercier pour Ses bienfaits. Même si trop d’entre nous oublient de Lui exprimer notre reconnaissance chaque jour alors qu’Il le mérite pourtant, il n’est pas trop contraignant de Le louer dans de telles circonstances. Mais qu’en est-il quand les difficultés de la vie nous assaillent, quand le deuil, le divorce, la banqueroute, la mise au chômage s’invitent dans notre existence ? Sommes-nous toujours prêts à Le remercier d’être aussi bon envers nous ? La louange est facile quand tout va bien, mais elle devient un“sacrifice”quant tout s’écroule et que notre seul soutien est Lui, et personne d’autre. Quand l’ange de l’Eternel s’arrêta de tuer les habitants de Jérusalem, suite à une grave faute commise par le roi, David voulut offrir un sacrifice à Dieu pour Le remercier de faire ainsi preuve de compassion. Ornan, le propriétaire du terrain sur lequel David souhaitait construire un autel, ne voulait pas accepter d’argent et lui offrit terrain, bois et animaux pour le sacrifice, mais David répondit :“Je ne veux pas… offrir des sacrifices qui ne me coûtent rien !” (1 Ch 21. 24). Un pasteur a fait remarquer qu’un sacrifice de louange n’était possible qu’ici-bas. En effet, lorsque tous les rachetés seront unis dans la présence de Dieu, ils pourront Lui offrir leurs louanges pendant toute l’éternité. Or, puisque dans le paradis ne subsisteront ni douleur, ni maladie, ni angoisse et que la mort sera absente, comment sera-t-il possible d’offrir à Dieu un “sacrifice” de louange, puisque cette louange ne nous coûtera aucune douleur ? Ce n’est que sur la terre, de notre vivant que nous pouvons Le louer, malgré la douleur et la souffrance. Ce pasteur venait de perdre sa femme quatre jours avant d’affirmer qu’il avait vraiment compris ce que signifiait l’expression“un sacrifice de louange”, car, malgré l’intense douleur de la séparation d’avec sa femme, il louait Dieu du fait qu’Il était bon, même si lui était incapable de comprendre les motivations divines. Sa Parole pour vous aujourd’hui : pourrez-vous offrir à Dieu un véritable“sacrifice”de louange quand votre cœur sera déchiré et que la peine vous submergera?

    B-1 an : Jos 17-18

    B-2 ans : Dt 25 & Jn 10

  • Guérie du passé (3)

    Guérie du passé (3)

    “Il met entre nous et nos mauvaises actions autant de distance qu’entre l’est et l’ouest.” Ps 103. 12

    Ne laissez pas les obstacles extérieurs, comme les gens qui voudront vous convaincre que Dieu ne fait plus de miracles aujourd’hui, ou les chefs religieux qui se sentent dérangés lorsque quelqu’un s’approche de Dieu, vous empêcher de rechercher Jésus. Peut-être les obstacles sont en vous : une addiction, un sentiment de doute ou un sentiment de honte, une grave action que vous avez commise et que vous n’osez pas révéler ; quelque soit l’obstacle, sachez que Dieu connaît déjà tout de votre passé, et que cette connaissance ne L’empêche pas de vous aimer et de vouloir renouveler votre esprit et vos forces. David écrit si justement : “Quand je n’étais qu’une masse informe, Tes yeux me voyaient ; et sur Ton livre étaient tous inscrits les jours qui furent façonnés, avant qu’aucun d’eux n’existe” (Ps 139. 16). Votre passé est entre vous et Lui. Vous n’avez pas à révéler aux autres ce qui vous déchire le cœur, sauf si vous décidez de le faire pour glorifier Dieu. Si vous le faites ce sera en pleine assurance que ces fautes qu’Il vous a pardonnées déjà, Il les a mises aussi loin de vous que l’est est éloigné de l’ouest ! Votre passé est le domaine où Satan piochera pour essayer de vous destabiliser. Mais Dieu est déjà allé de l’avant. Il voit ce que vous accomplirez pour Lui à l’avenir. Prenez comme exemple ces personnages du Nouveau testament que Jésus transforma afin de les rendre utiles à Son service. Marie de Magdala était une prostituée avant de Le rencontrer. Mais elle fut la première à voir Jésus ressuscité : “Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala vient au tombeau dès le matin, alors qu’il fait encore sombre… Cependant Marie se tenait dehors, près du tombeau, et elle pleurait… Après… elle se retourna ; elle voit Jésus, debout ; mais elle ne savait pas que c’était Jésus…”(Jn 20. 1, 11, 14). Matthieu était un collecteur de taxes à la solde des Romains quand Jésus le rencontra, l’appela et l’associa à sa troupe, aux côtés d’un certain Simon le Zélote, un terroriste animé par le désir de tuer autant de Romains que possible ! Croyez-vous que Jésus ne connaissait pas les passés contradictoires de ces deux hommes ? Si vous rejoignez Ses rangs, vous n’avez plus de passé, mais seulement un avenir !

    B-1 an : Jos 15-16 & Mt 15

    B-2 ans : Dt 24 & Jn 9

  • Guérie du passé ! (2)

    Guérie du passé ! (2)

    “A l’instant même elle se redressa et se mit à glorifier Dieu…” Lc 13.13

    Quelqu’un s’est demandé combien de temps elle mit à s’approcher de Jésus, vu sa condition physique. Peut-être plusieurs minutes s’écoulèrent, dans un silence à couper au couteau, tandis qu’elle descendait les marches pour venir devant Jésus. Chaque pas qu’elle faisait était un pas affermissant sa foi. Une fois arrivé devant Jésus, Il “lui imposa les mains” et “à l’instant même elle se redressa et se mit à glorifier Dieu” (v. 13). Si vous souffrez depuis des années de problèmes que vous ne pouvez pas surmonter, il vous sera d’autant plus long de prendre la décision de vous approcher de Jésus. Mais Dieu est très patient. Il ne vous bousculera pas. Ecoutez : “Il ne brisera pas le roseau qui ploie, Il n’éteindra pas la mèche qui vacille…” (Es 42. 3). Rien de ce que vous avez fait ne vous empêchera de vous approcher de Lui, si vous en avez la volonté et la foi. Car Il vous aime trop : “Je t’aime depuis toujours, et Je te reste profondément attaché” (Jr 31. 3). La seule chose qu’Il espère de vous en retour, c’est que vous Lui exprimiez votre reconnaissance. Cette femme mit du temps pour s’approcher de Jésus, mais dès qu’elle fut devant lui, deux événements eurent lieu presque en même temps : “elle se redressa” et “elle se mit à glorifier Dieu”. Celui-ci ne vous retirera pas, si vous ne Le glorifiez pas, la bénédiction qu’Il vous a accordée, mais vous ne vivrez pas la joie de Jésus dans votre cœur. Quand Jésus guérit dix lépreux, un seul revint Le glorifier. Certes les autres demeurèrent guéris, mais ne connurent jamais la joie d’entrer dans la présence de Jésus (Lc 17. 11-19) et de témoigner de la bénédiction qu’ils avaient reçue de Lui. Non seulement cette femme glorifia Dieu pour le miracle qu’elle venait de vivre, mais“mais la foule entière se réjouissait de toutes les œuvres magnifiques qu’Il accomplissait” (Lc 13. 17). Votre louange et votre témoignage plairont à Dieu, car ils montreront au monde combien Il aime ceux qui Lui appartiennent et les bénédictions qu’Il est prêt à leur accorder !

    B-1 an : Ps 37-40

    B-2 ans : Dt 23 & Jn 8

  • Guérie du passé ! (1)

    Guérie du passé ! (1)

    “Quand Jésus vit cette femme, Il l’appela et lui dit…” Lc 13.12

    Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue lorsqu’Il remarqua une femme, rendue infirme par un esprit mauvais, dont le dos était courbé sans cesse, car elle ne pouvait pas se redresser. Elle souffrait ainsi de ce handicap depuis 18 ans, ce qui est une période bien longue quand on n’a aucune espoir de guérison. Les gens semblaient accoutumés à la voir souffrir, et à en juger par la réaction du chef religieux (v. 14), paraissaient insensibles à sa souffrance. Avez-vous rencontré ce genre de réaction dans votre église ? Mais Jésus l’a remarquée et lui demande de s’approcher. Pourquoi ? 1- Il voulait d’abord confronter les gens de cette communauté religieuse à leur indifférence et leur manque de compassion. Il n’hésite pas à les qualifier d’hypocrites (v. 15). 2- Il tenait à lui faire comprendre qu’elle devait faire un premier pas de foi. Elle devait apprendre à se comporter comme cette autre femme, affligée d’une hémorragie, qui osa s’approcher d’elle-même de Jésus pour toucher Son vêtement et ainsi être guérie (Lc 8. 43-48). La foi est seule capable de créer ce déclic annonciateur d’un miracle. “Or, sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu, car celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’Il existe et qu’Il récompense ceux qui Le cherchent” (He. 11. 6). La foi ouvre le champ de nouvelles possibilités. Si votre église ne vous apporte aucun réconfort, sachez que ses membres ne sont que des humains qui ne comprennent pas nécessairement ce que vous souffrez. Par contre Dieu lit dans votre cœur et sait ce que vous souffrez, même en silence. Mais pour obtenir la guérison vous devez vous approcher de Lui. 3- Dieu veut que vous participiez à votre guérison car ainsi vous apprécierez d’autant plus ce que vous allez vivre et vous serez un meilleur témoin devant les autres de l’expérience que vous aurez vécue.

    B-1 an : Jos 13-14 & Mt 14

    B-2 ans : Dt 22 & Jn 7

  • Avez-vous une vision ?

    Avez-vous une vision ?

    “Sans vision, le peuple dépérit…” Pr 29. 18 TP

    Quand les problèmes commencent à nous assaillir, c’est le plus souvent notre vision qui passe aux ou- bliettes, car nous ne voyons pas la vie telle qu’elle est dans la réalité, mais à travers le prisme de nos émotions. La Bible dit : “Sans vision le peuple dépérit (vit sans freins et sans conseils)”. Mais quand Dieu vous donne une vision pour sous-tendre votre vie, vous commencez à voir les choses à Sa manière à Lui. Moïse “vit” la Terre Promise alors que tout son entourage ne voyait que le désert et avait envie de tout abandonner pour retourner en Egypte (He 11.27). Et il avait compris qu’il n’y arriverait qu’au temps fixé par Dieu, qu’en fonction des plans divins, et en ne faisant qu’un pas après l’autre. L’accom- plissement de la plupart de nos tâches semble impossible lorsque nous nous laissons écraser par leur ampleur. Par contre, si nous les divisons en petites étapes successives et que nous focalisons notre at- tention sur la première, nous nous étonnons vite des progrès accomplis. Il est beaucoup plus facile de s’engager à accomplir une tâche douloureuse ou pénible pendant toute une journée, que de s’engager à accomplir exactement la même tâche, jour après jour, pendant un mois. Tous les drogués en phase de réhabilitation vous diront la même chose ! Un leader chrétien a dit :“Vivre en fonction d’une vision, tout comme faire preuve de courage ou de discipline, est une qualité que peut développer en soi qui- conque s’engage à faire beaucoup d’efforts pour l’intégrer à sa vie de tous les jours.” Un poète a écrit : “Deux hommes étaient accoudés à la fenêtre de leur cellule. L’un ne voyait que de la boue par terre, l’autre que des étoiles dans le ciel.”. Et vous, que voyez-vous dans votre avenir ? Croyez-vous que Dieu vous accordera la réussite sans que vous ayez à lever le petit doigt ? Certainement pas. Votre vi- sion, pour se réaliser, a besoin de votre foi et pour se développer, de votre persévérance et de votre travail assidu ! Ce verset : “Nous avons la pensée de Christ” (1 Co 2. 16), suggère que Dieu exprime Ses pensées au travers des nôtres. Quel immense privilège ! Jésus dit à Ses disciples, “Avancez plus loin, là où l’eau est profonde…”(Luc 5.4). Puisque nous sommes des enfants de Dieu, Sa providence échappe au contrôle des maîtres de ce monde ! Avez-vous une vision ?

    B-1 an : Jos 11-12

    B-2 ans : Dt 21 & Jn 6

  • Ne gaspillez pas votre avenir !

    Ne gaspillez pas votre avenir !

    “Dieu accomplira demain des miracles parmi vous !” Jos 3. 5

    C’est votre passé qui a fait de vous ce que vous êtes aujourd’hui, mais votre avenir peut vous faire devenir ce que Dieu attend de vous depuis toujours. Josué s’adressait à une nation dont le passé n’était qu’une longue suite d’échecs et de rébellions contre Dieu. Ils avaient été fréquemment condamnés, jugés, punis et avaient retrouvé les faveurs de ce Dieu contre lequel ils avaient si souvent péché de manière éhontée. Ils méritaient vraiment d’être séparés de Lui et privés de bénédictions futures. Pourtant Josué dit au peuple : “Sanctifiez-vous car Dieu accomplira demain des miracles parmi vous.” Purifiez-vous, remettez votre vie en accord avec les plans divins et vous Le verrez à nouveau à l’œuvre dans votre vie. Au moment précis où l’ennemi semble avoir réussi à vous convaincre que votre passé pitoyable empêche Dieu de vous accorder le moindre avenir, Lui vous demande de vous préparer afin de recevoir bientôt Ses bénédictions. Dieu sait pertinemment de quoi est fait votre passé, mais Il s’intéresse bien plus à votre avenir. Pourquoi gaspillons-nous nos lendemains alors qu’ils sont si précieux ? Quand Jésus a crié : “Tout est accompli” (Jn 19. 30), Ses disciples n’ont pas compris ce qu’Il voulait dire et ont conclu que toute leur histoire était terminée. C’est pourquoi ils se sont éloignés en catimini pour aller pleurer ailleurs l’avenir qu’ils étaient persuadés avoir perdu à jamais ! Mais avec Dieu, toute fin implique un nouveau commencement, et, trois jours plus tard, l’ange annonçait la résurrection et le nouvel avenir qui s’offrait à eux et qui allait constituer la garantie de l’avenir de tous les croyants. Votre passé est fini ! Tournez la page et ne gâchez pas votre avenir en édifiant des monuments à la gloire de votre piteux passé. Votre passé, acceptez-le, confessez-en les fautes, abandonnez-le entre les mains du Christ crucifié. Puis sanctifiez-vous car, demain, le Seigneur fera pour vous des merveilles !

    B-1 an : Jos 9-10 & Mt 13

    B-2 ans : Dt 20 & Jn 5

  • Bannissez toute forme d’hypocrisie !

    Bannissez toute forme d’hypocrisie !

    “Vous ressemblez à des sépulcres blanchis à la chaux…” Mt 23. 27 TP

    Marybeth Whalen a écrit :“Le peintre a repeint le mur du couloir… Quelques jours plus tard j’ai découvert que même si le mur avait été repeint à neuf, les habitudes des enfants n’avaient pas changé. Ils continuaient à traîner derrière eux leurs mains sales sur les murs blancs et propres… Cela m’a fait réfléchir. Comme eux, si je ne fais pas attention, je peux essayer de cacher sous un mur blanc et propre mes mauvaises habitudes. Je peux porter un T-shirt arborant un logo chrétien, porter ma grosse Bible sous le bras, sourire à tout le monde comme si la vie chrétienne était le plus beau des voyages et prétendre que ma marche avec Jésus est la plus excitante des ballades en forêt, mais au fond de moi les mauvaises habitudes attendent le moment propice pour resurgir, surtout lorsque les difficultés s’amoncelleront sur mon chemin”. Il est si facile de se comporter en Pharisien du XXIème siècle, en se concentrant sur une paroi bien blanche et propre, tout en ignorant les marques sales qui se cachent dessous. Aux temps bibliques on blanchissait à la chaux les parois extérieures des tombes pour cacher la mort et la décrépitude qui régnaient à l’intérieur. Jésus, s’adressant aux Pharisiens, déclara : “Les gens vous observent et s’imaginent que vous êtes des saints, mais en fait, sous le vernis apparent vous n’êtes que de parfaits hypocrites !” (Mt 23. 28 TM). Se comporter comme un Pharisien et prier : “Je te remercie Seigneur parce que je ne suis pas un pêcheur comme cet autre homme” (Lc 18. 11), équivaut à rejeter la grâce, la compassion et la miséricorde divines. Nous vivons au sein d’une société obsédée par l’apparence extérieure et Jésus savait très bien qu’il était très dangereux de se concentrer sur l’apparence plutôt que sur la réalité spirituelle de l’être intérieur. Comment donc se prémunir contre ce danger ? Suivez l’exemple de Jésus. Il concentra ses efforts à aider les cœurs brisés, les oubliés de la société, les laissés-pour-compte. N’oubliez jamais aussi qu’être chrétien ne vous immunise pas contre les tentations de la vie. Demandez à Dieu de vous révéler les aspects de votre comportement qui expriment une mentalité hypocrite, qui prouvent que vous regardez à l’apparence plutôt qu’au cœur des autres.

    B-1 an : Jos 7-8

    B-2 ans : Dt 19 & Jn 4

  • Au commencement Dieu…

    Au commencement Dieu…

    “Au commencement était la Parole… la Parole était Dieu… Tout est venu à l’existence par elle, et rien n’est venu à l’existence sans elle… En elle était vie…” Jn 1. 1-4

    Avant toute création était Dieu. Et Il était vie. Rien n’existait encore, ni matière, ni énergie, ni cosmos. C’était le vide absolu. Seul existait Dieu, et en Lui était la vie dans son absolu. Cette affirmation est d’une très grande importance, car la vie en Dieu existait avant toute création de matière. La science selon les athées suggère que la matière existait miraculeusement, puis s’est transformée au cours d’un temps infiniment long, des millions d’années au moins, puis un jour, par un procédé magique et inexplicable la vie a surgi de cette matière “transformée” au cours de ces millions d’années. Rien ne prouve quelle était l’origine de cette matière et de cette énergie. Les athées croient simplement qu’elle préexistait à tout, mais ils sont incapables de déterminer ce qu’elle était vraiment. Elle pouvait être n’importe quoi, aucune étude ne peut apporter la moindre preuve de l’origine de cette “matière préexistante” ! La Bible nous affirme le contraire. La vie existait avant la création de toute matière. Et la vie était une personne. Qui allez-vous croire ? Comme Shallis l’a écrit : “il faut beaucoup de foi pour être athée !” L’ultime réalité, venant de l’éternité passée, c’est que la vie divine a tout créé, la matière d’abord puis les animaux et enfin les humains. Lorsque vous voyez un autre être humain, sachez que vous contemplez une image du Dieu créateur, une représentation de cette vie originelle qui était en Lui et qu’Il a insufflée en chacun d’entre nous. En cela, chaque être humain est une créature originale extraordinaire. Même dégénéré et corrompu, il demeure une créature divine à l’image de son Créateur, un lointain écho de cette vie qui était en Dieu. Et le plus extraordinaire, c’est que Jésus nous offre, si nous demeurons en Lui, la connaissance de la vie dans ce qu’elle a de plus absolu, de plus remarquable, et qui débouchera sur la vie éternelle en Sa présence. Ne soyez pas aveugle au point de refuser cette offre de vie absolue !

    B-1 an : Jos 5-6 & Mt 12

    B-2 ans : Dt 18 & Jn 3

  • Patience, l’orage passera !

    Patience, l’orage passera !

    “C’est Moi, n’ayez pas peur !” Mc 6. 50

    Vous trouvez-vous en ce moment au cœur d’un orage ? Alors lisez attentivement les lignes suivantes : “Le soir venu, la barque était au milieu de la mer, et Jésus était seul à terre. Il vit qu’ils avaient beaucoup de peine à ramer car le vent leur était contraire. A la quatrième veille de la nuit environ, Il alla vers eux en marchant sur la mer et s’apprêtait à les dépasser. Quand ils Le virent marcher sur la mer, ils pensèrent que c’était un fantôme, et ils poussèrent des cris… Aussitôt Jésus leur parla et leur dit : Rassurez-vous, c’est Moi, n’ayez pas peur. Puis Il monta auprès d’eux dans la barque, et le vent tomba” (Mc 6. 47- 51). Voici trois leçons que nous pouvons tirer de ce texte, aujourd’hui : 1- C’est souvent lorsque nous nous sentons le plus loin de Dieu qu’Il nous enseigne les leçons les plus importantes. Dave Dravecky a dit : “Avec le recul des années j’ai découvert que le désert spirituel faisait partie des paysages que notre foi nous pousse à traverser. Il est tout aussi nécessaire pour notre affermissement que les sommets sur lesquels pourtant nous jouissons de la présence de Dieu au point d’en être submergés. Par contre, en traversant le désert, c’est Son absence qui nous écrase. Mais ces deux situations extrêmes devraient nous forcer à tomber à genoux devant Lui, la première parce que nous sommes bouleversés par l’infinie grandeur de Sa présence et la deuxième parce que nous sommes réduits à l’impuissance sans Lui.” 2- Dieu n’a pas l’habitude de se manifester à l’avance ! Au contraire Il apparaît d’habitude au moment crucial, lorsque l’orage atteint son paroxysme et que nous nous sentons au bout du rouleau. Mais Il n’est jamais en retard non plus ! 3- Dieu nous fait traverser orage après orage, révélant un peu plus de Sa personnalité à chaque étape. Sinon nous risquerions de ne jamais découvrir la profondeur de Sa personne et de ne pas comprendre les subtilités de Ses desseins. Sa Parole pour vous aujourd’hui est simplement “C’est Moi, n’ayez pas peur ! “

    B-1 an : Jos 3-4

    B-2 ans : Dt 17 & Jn 2

  • Une question futile !

    Une question futile !

    “Et nous, nous connaissons, pour y avoir cru, l’amour que Dieu manifeste au milieu de nous. Dieu est amour : celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui” 1 Jn 4. 16

    Pour le croyant la question la plus futile devrait être “croyez-vous en Dieu ?” A quoi servirait de “croire” en Dieu si cette croyance ne débouchait que sur une opinion philosophique ? Jean, le disciple que Jésus aimait, connaissait la valeur de l’amour de Dieu pour les hommes en général et pour lui en particulier. Aussi écrit-il : “Celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui”. Prince Trippa écrit : “La croyance en Jésus n’est pas un exercice académique mais l’expérience d’une vie remplie de la présence vivifiante de Dieu.” Il continue avec une illustration : lorsqu’il veut offrir une glace à ses enfants, qu’il sait en être très friands, il ne va pas leur demander “Croyez-vous aux glaces ?” mais plutôt “aimeriez-vous une glace ?” Si l’apôtre Jean pouvait affirmer qu’il connaissait l’amour de Dieu c’était parce qu’il l’avait vécu dans sa vie de tous les jours aux côtés de Jésus. Cet amour qui l’avait accompagné pendant plus de trois ans avait transformé sa vie à jamais. En Lui il avait découvert la richesse d’une vie qu’il voulait lui aussi vivre dans toute sa plénitude. Est-ce aussi votre expérience ? Si quelqu’un vous pose la question “croyez-vous en Dieu ?” comment réagirez-vous ? Vous lancerez-vous dans un exposé des raisons intellectuelles pour lesquelles vous croyez en l’existence de Dieu ? Ou au contraire lui parlerez-vous de l’amour de Dieu dans votre vie personnelle ? Lui direz-vous comment Dieu a transformé votre vie au point que vous ressentez Son amour en vous chaque jour de votre existence ? David, tout comme Jean, avait fait l’expérience de la bonté de Dieu à son égard : “Goûtez et voyez combien le Seigneur est bon” (Ps 34. 9). Remarquez le mot “Goûtez” ! Il n’a pas dit “réfléchissez…” ou “analysez…” mais “goûtez”, l’expression d’une émotion sensorielle, très loin du débat intellectuel ! Dieu nous invite à goûter à Son amour comme nous nous délecterions d’un plat bien préparé. Ce n’est pas une coïncidence si Jésus nous invite à Le rencontrer chaque premier jour de la semaine autour… d’un repas (Lc 24. 35), et qu’Il nous a promis un festin superbe dans Son Royaume, après qu’Il nous aura emmenés Le rejoindre chez Lui !

    B-1 an : Jos 1-2 & Mt 11

    B-2 ans : Dt 16 & Jn 1